le tekos de caen...

    Sept heures d’attente sur une petite route où voitures
et camions se sont engouffrés suite à une grosse lacune
dans l’organisation (enfin, soyons cléments : l’anarchie
est de mise dans les "teknivaux") et nous passerons la nuit
à batailler pour se sortir de ce "merdier".Voilà comment
a commencé notre tekos ; mais pas découragé, dans la matinée,
un petit groupe se forme un peu plus loin et décide de partir
à la recherche d’un autre site. Pas question d’avoir fait
autant de bornes pour en rester là.Finalement, tout ce petit
groupe s’installe à un ou deux kilomètres de là, dans de vastes
carrières où la vue est splendide.Mais toutes ces péripéties
nous ont fait perdre un temps fou sur notre week-end de fête.
Alors tout le monde s’affaire et les sons se montent pour faire
tourner tout ça au plus vite.

    Début d’après-midi, enfin prêts,
et c’est parti ! La fête commence sous le soleil et avec
un grand enthousiasme."KLINYKAL est donc présent (Nono nous
a prêté son camion) et biensûr, c’est hardcore."La nuit,
peu de monde dans "nos carrières" mais une ambiance folle.
En fait, la majorité des teufeurs sont "en bas" dans
"l’autre tekos". Mais le lendemain, après y être allé faire
un tour en suivant la voie-ferrée qui descend des carrières,
nous concluons vite : "en bas", franchement, c’est malsain
(des histoires pas très catholiques et en plus ils sont tous
les uns sur les autres et le cadre est indiscutablement moins
beau) ; "en haut", on est moins nombreux mais c’est la fête
pure et dure. La journée arrive avec le soleil qui cogne,
comme le son d’ailleurs, d’autant plus avec la visite
de Speedyq’s, de Nadir et de quelques membres de K-BAL ;
donc encore et toujours hardcore. On ne peut pas parler de
ce tekos sans mentionner Ricaille, qui un peu fatigué
sans doute, a décidé d’éteindre nos amplis avant d’aller
débrancher le casque du DJ qui mixait chez les Insomniak...
Remarque, ça n’était pas le seul à être fatigué. On oubliera
pas non plus la journée suivante où nos "amis" les kondés
se sont pointés avec un hélico en descendant le plus bas
possible dans les carrières et en soulevant un énorme nuage
de sable. Résultat, fin des festivités, préservation du matos
oblige et de toute façon, il faut avouer que nous étions tous
très fatigués. En résumé, encore une bonne fiesta.

by yu-k.

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