ALCHYMIST INFRABASS  & Co, 21-24  juin 2001.

'space camp 2001'

 

    K ktus et les O X nous ons donné une belle fete de la musique tout en hardcore le jeudi. C'était normal que la relève s'assure non loin de là. Déjà l'après midi, des rumeurs sur le lieu, patati les potins, enfin bref, infrabass lancera sont premier sceud quand k ktus aura laché le dernier. Mais la fatigue et j'en suis désolé, encore une fois, la cuite, nous empèchent d'aller à la teuf le jeudi. Samedi, 2h30, allez hop, direction Légé, sud loire atlantique, au choupélou. Arrivée sur la teuf sans problème, on se gare sur le bord d'une route mais on a pas mal de marche à pied encore une fois...On rapprochera la caisse plus tard.

    Space camp 2001. Première impression, de l'herbe, des étoiles, du son, et du monde. Un très grand pré à vache, tout propret, envahi par des centaines de caisses et d'aliens. Planté de squat devans le son, 4h30 environ, pas le temps de s'allumer une tige que miraculeuseument la tek se mue en un hardcore tout dansant...d'ailleurs je tiens à dire que tous les guignols qui crachent à la gueule des vieilles compils id&t ou du gabber en général que je vous ait TOUS vu sauter et entendu gueuler comme des oufs devans 'all i need' de lenny dee ce samedi...Bref   l'ambiance était là, et sur cette touche de naïveté nous partons à l'aventure dans ce camp de l'espace...

    Attirés par des échos aigus, nous nous dirigeons vers un autre petit son qui tapait lui aussi dans le hardcore dépitché à l'extrème, petit son bien complété par un bon gros stand de k7, de sceuds et de petits bidules. Traversée du champ dans l'autre sens, et on tombe nez à nez avec un bon vieux son des familles, réglé à l'arrache, mixé à l'arrache, mais bon l'excuse c'est qu'ils avaient une grande bannière ' les arrachés sont là'...M'enfin on peut mettre a leur crédit du gros hardcore bien indus qui tache, tantot rapide tantot encore plus rapide, mais avec une constante: sur 1 heure de mix, j'ai reconnu qu'un morceau, ce qui peut pouvoir dire 3 choses: j'étais à l'ouest, leur cellules étaient à l'envers, ou bien ils sortent leurs sceuds d'un pays que lje connais pas. Mais moi je penche pour la troisième solution, aussi meme si c'était mixé un peu beaucoup expérimental, j'ai pris un grand plaisir à écouter leurs galettes très originales...

    10h, c'est l'heure du dodo sous un beau soleil montant un peu trop vite à mon gout. On se pose près du son des infra, au pied la caisse d'un poto qui nous donne un peu d'ombre, mais pas pour longtemps. Au fait, en nous réveillant de notre semi sieste, on était bien d'accord pour dire que le live des banditos fut une perle de sonorité nouvelles et profondes, et que le travail sur les infras était un model du genre. Réserve tout de meme avant que n'hurlent tous ceux qui me connaissent: perceptions modifiées par la fatigue, yeux clos, allongés au soleil, et derrière un gros 407 ( qui y faisait surement beaucoup pour les infras ), voilà les conditions d'écoute du live. Après, ceux qui étaient devant le son m'en ont pas dit que du bien. Mais si j'était objectif, ça se saurait. Bref réveil pour apprendre que les copains Ben ( basseye ) et nikko ( karbon 14 ) vont taper du mix. Ha, du bon son de bourrin me dis-je, et là, ils me disent qu'ils sont à l'ouest et qu'ils vont mixer du marshmallow...avec ce soleil, j'espère qu'ils se sont englués dedans :p

    Sur cette triste nouvelle nous décidons de les laisser à leur triste sort, de la techno au soleil, non mais...viva hardcore. Retour dans une voiture chauffée à blanc en se remémorant cette teuf, celle qui ressemblait le plus à un vrai space camp depuis pas mal d'années, avec une pure ambiance et une le retour convivialité presque oubliée...décidément je commence à l'aimer cette région.

infrabass0701_retourmob.jpg (48783 octets)

bon résumé de cette chouette teuf: soleil, 40 °C, bonne humeur et retour tout éclaté à coté de la meule...

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