10/03/01, frozen strawberry, près d' Angers.
Décollage prévu aux alentours de 00h pour une petite teuf dans les environs d'angers. Nous allons donc rejoindre un comparse nantais vers 23h. Bien entendu celui-ci s'est une fois de plus révélé etre un suce canapé qui nous a retenu jusqu'a 1h. Nous partons donc sans celui qui se reconnaitra, sous la pluie.
Nous arrivons sans galère sur le lieu à 3h. Un peu surpris quand meme, point de hangar ni meme de grange ou autre squat déaffecté: au bout d'un chemin, une maison typique d'anjou nous attend avec du bruit, et beaucoup de monde qui galère autours. Nous pénétrons dans l'antre et à notre 'grande' surprise, point de grosse basses ni de distortions subliminales apocalyptiques. Non, pas de hardcore, plutot une sorte de purée d'aigus, une meute de hautes fréquences malignes et grouillantes qui essaieraient toutes de se faire un chemin vers la surface. Une connaissance que nous harponons bien vite éclaire nos lanternes: cela fait deux heures que les garçons du son ont plus ou moins perdu le mode d'emplois des amplis des basses, et à notre grand damn, il est évident que les gaillards vont se rabattrent sur une musique moins gourmande en basses fréquences...
dans la petite maison...
Il est cependant intéressant de noter la diversité du public présent: du matoum kaki céper à l'étudiant branché, en passant par le rockeur en mal de sensations nouvelles et bien évidement le petit jeunot top hype. Diversité. Mais ce sont surtout des petits groupes champignons de gens qui se ressemblent qui poussent un peu partout.
mucho vivuel
Et c'est encore l'àme en peine que nous remontons vers notre puissant véhicule pour aller chercher quelques provisions...Plusieurs allez-retours en fait, sans réel but ni motivation particulière, tout ça pour finalement se pieuter dans la caisse, en proie à une fatigue et un ennui plus forts que tout. Nous nous réveillons vers 8h, et reprenons la route, presque heureux.