samedi 18/11/00. bordelik armada, 2nd edition.
Alors nous y voila. On avait entendu parler de la première teuf bordelik à 500 km de là. C'est donc avec un oeil critique que nos deux loireux se rendent à ce qui se veut etre une grosse teuf bien énorme. Enfin c'est ce qu'on s'est maissé dire. Nous prenons la route pour la vendée, vers 00h pile. Rdv sur sur grande surface, et là, beaucoup de monde. Vraiment beaucoup.
Rdv avec beaucoup de monde donc, et un bordel sans nom pour accéder à la chouille. Elle porte bien son nom celle là. Des camtards partout bien sur. Arrivés sur le lieu, campagne, gros hangar type agricole, et 15 bonnes minutes de marche pour enfin entendre du son. Là, on nous demande une donation (antinomy), et c'est après s'etre acquité de notre dette envers le son que nous pénètrons dans le complexe. Première surprise, une petite scène avec des gratteux reggae mans qui sont en train de règler une énorme console numérique 24 voie pour brancher leurs instruments. On entend des basses qui tabassent derrière un passage, aussi, à tord ou a raison, nous quittons ce lieu de pécher pour rejoindre l'oeil du cyclone. Petit escalier en bois, étroit. Et là...
Et là un nombre effroyable de personnages kakis sautillant sur un hardcore bien dansant. Il nous faudra encore 10 bonnes minutes de pardon scusez oim pour se retrouver tete a tete avec le mur. Première chose qui saute aux yeux, et ça n'engage que moi, le son manque cruellemnt de basses. Qu'a cela ne tienne, c'est pas ça qui va nous empecher de nous amuser. Gentil hardcore, donc, et une petite pause dehors pour se remettre un peu les idées en place. Petite altercation entre deux pauvres gendarmes qui avait pris à partie une pauvre teufeuse et une meute de bratons enragés. Les képis se retirent sous le nombre de propos injuriants, on entendra plus parler d'eux. On retourne a l'intérieur pour en avoir encore, mais il y a vraiment beaucoup de monde et la recherche d'espace devient vite une question de survie. C'est sur cette cohue que nous avons quitté cette chouille, avec une petite once de regret, le crachin malaimable qui nous assaillait dès qu'on pointait notre nez dehors. Bonne teuf. Merci à madame bordelik.