astropolis 2001.
Il est 14h, et à nantes le ciel est bleu. Mais on sait bien qu'une fois de plus, c'est la pointe bretonne qui accueille le festival, donc le beau temps ne durera surement pas. Astropolis. Loin des frees de plus en plus médiatiques et des champs de cannette. 3 heures de route pour un plateau hardcore qui fera baver tous ceux qui n'y étaient pas: le vendredi, jeff bock et aphasia lancent la machine, suivis par traffik et un live de crossbones. C'est kraft qui passe le polish. Le samedi, bababa, torgull commence, puis attention, tout bloody fist: live de xylocaine, nasenbluten, overcast, et mix de mark N, puis de manu. On finit dans le doom avec kotzaak de pcp...Bref, les bornes ne comptent pas face à un plateau pareil. Tentes plantées, on file vers le lieu de tous les péchés...
On est de suite dans l'ambiance: stand coca cola, grecs, barbapapas, roudoudous et tout un tas de conneries, un beau manoir et un super lieu qui ne denote pas des années précédentes. Grandes pelouses bien rasées ( comme li1ju ),et de plein fouet un chapiteau bien costaud ou les bandes de fluos se lachent déjà sur de la bonne vieille tek des familles. On continue les investigations, avec un gros son tout en bose compressé a bloc de bloc, ou des expérimentalistes acid jazz et grooe chépakoi se lache dans un déluge de sons vraiment nouveaux. Puis on arrive au chapiteau ' machine'...et on est tous blazés de la maigre consistance du son. La bonne jungle post indus ( lol ) déchire vraiment et est très très bien mixée, mais on pense que c'est quand meme dommage de la si bonne musique sur un mur de free...Mais bon le son est quand meme là, et quand arrive le - superbe - mix de traffik, on est tous par terre, et on transpire tous très fort à sauter partout partout. Gran break, les crossbones branchent leur matos, et commencent un live gabber hardcore, mais il mettra une bonne demi heure à partir, et oui meme quand on fait des payantes à 230 balles et que tout est minuté et organisé, c'est quand meme ces saloperies de machines qui commandent. Bon faut quand meme avouer que quand le live commence vraiment, on en prend plein la gueule, et la tete dans leurs basses rebondissantes on se dit que finalement le son est quand meme pas si mal...Arrive kraft et hooooo la bonne surprise, mc youthman chépakoi, qui nous a déjà fait grave chier pendant les lives de micropoint quelques mois au paravant...bon, ses ' yo hardcore' et ses 'vas y balance toi' me saoulent en moins de 2, et comme il se fait tard, retour aux tentes et repos.
Haaa les joies des campings de teufs...A 10 h des bourachos s'engueulent à propos d'équipes de foot, pendant que shétan crie comme un chameau que merde il a oublié un truc a sa caisse, bref, pas moyen de dormir bien sur. Prévisible. Mais bonne journée, sans musique, car a astropolis, ya pas de musique le jour. C'est cers 14h qu'on commence a décripter le programme, pour apprendre que ce soir le hardcore se jouera sur le son des instrumentistes, le gros bose hyper compressé. la troupe est presque au complet et on voie des potes arriver de nul part, comme par magie on se retrouve a 15 dans le camp. Quelques rencontres très sympas comme celle de zadig, qu'on avait pas vu depuis des années, tout ça pour une après midi de ricard, de pif, de jongleries maladroites et de se qui se voulait a l'origine du repos, pour se transformer en cuvée...
Il est 23h et le petit monde se met en route vers le lieu. Et cette nuit là un ouragan a ravagé la campagne brestoise. Torgull fait son petit mix pépère de ses morceaux persos, et passe la main au père xylocaïne...live terrible, hardcore, complexe, plein de scratchs de folie, de cris, enfin bref du grand hardcore. Chapeau bas monsieur. Arrive nasenbluten...qui était pour beaucoup dans le déplacement qu'on a fait. Un live spectacle, avec des gros cris genre metal, un batteur, des costumes et tout. Mais il y a un mais, j'ai été un peu déçu par le manque de musicalité dans leur son. En gros, très peu de sons pour le live, juste du gros kick, le la mise en scène, et des caisses claires éclatées à la disto. Un peu simplet comme formule. Mais bon remettons les pendules à l'heur, le live qui suit, overcast, pulvérise les plus blazés, explose les hps et déchire les cerveaux. Un live de ces 2 gugus là ne laisse personne indemne, et pendant 2 heures ils nous ont fait du hardcore comme on aime, hors norme, novateur, ultra violent et pourtant toujours marrant et bonenfant. Après c'est le déluge, leur dj ( à bloody fist ) c'est un tueur de tueur, puis le manu fidèle à lui meme ( avec de très belles passades scratchées) et alors le kotzaak...pfff pieds archi lourdingues comme d'hab, pour une espèce de doom core limite suicide, enfin tout ça pour dire qu'on était venu se bouffer de la basse, et qu'on en a eu pour nos 235 balles et bien plus, on en a bouffé comme rarement, et le pire, c'est qu'après cette indigestion mémorable de hardcore, on en redemande tous...vive la bretagne.